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INDIANARA

Documentaire de Aude Chevalier-Beaumel & Marcelo Barbosa
(Brésil, 2019, 84 min, VOf)

(7 février 2021) – projection reportée à la saison 2021/22

Dans un Brésil contemporain marqué par la montée de l’intolérance, Indianara, transgenre révolutionnaire, mène une lutte acharnée depuis des années pour que son pays en finisse avec la transphobie. Une vie de combat, où chaque jour il faut se battre, résister à la répression, à la violence meurtrière et au mépris. Ce film bouleversant témoigne d’un esprit de résistance à toute épreuve d’une figure flamboyante qui n’a pour seules armes que son indignation, son amour fraternel et sa détermination.

Indianara Siqueira kämpft seit Jahren mit Gleichgesinnten für die Rechte von transgender Personen in Brasilien. Der Rechtsrutsch der Politik – die Wahl Bolsonaros steht kurz bevor – lässt nichts Gutes hoffen. So steht zum Beispiel die von ihr geführte Casa Nem, eine Unterkunft im historischen Zentrum von Rio de Janeiro für LGBTI-Menschen in prekären Situationen, kurz vor der Schliessung. Einmal mehr steht Indianara ein Kampf bevor. Ein würdevolles Portrait einer starken Persönlichkeit und ihrem Umfeld.

STILL RECORDING

Documentaire de Saeed Al Batal & Ghiath Ayoub
(Syrie, 2019, 128 min, VOf)

Séance de rattrapage le 27 sept. 2020 à 11h

En 2011, Saeed quitte Damas pour Douma (Ghouta orientale) et participe à la révolution syrienne. Pendant plus de quatre ans, Saeed et son ami Milad qui l’a rejoint, filment un quotidien rythmé par les bombardements, les rires, la musique, la mort, la folie. Devant cette brutalité, les réalisateurs s’interrogent: quel est l’usage de l’art dans cette réalité si violente? Quelle est son utilité par rapport aux gens plus simples et modestes qui font la révolution et qui se retrouvent face à la mort?

Die filmbegeisterten syrischen Kunststudenten Milad und Saeed beschliessen, mitten im Bürgerkrieg Damaskus zu verlassen, um in der von Rebellen besetzten Stadt Douma zu leben und zu arbeiten. Inmitten der Ausschreitungen beginnen sie mit ihren Kameras und ein paar Gleichgesinnten den Alltag um sie herum festzuhalten. Als Chronisten des Krieges richten die Männer ihre Kameras auf alles, was die Bevölkerung in dieser Zeit bewegt. Ein wichtiger Film, der unseren Blickwinkel auf diesen Krieg erweitert.

TANZANIA TRANSIT

Documentaire de Jeroen Van Velzen
(Pays-Bas/Tanzanie, 2018, 75 min, VOf)

15 mars 2020

Un train traversant la Tanzanie devient l’espace d’un voyage un microcosme où les passagers sont piégés dans un système de corruption, d’oppression et de pauvreté. Trois personnages, trois classes différentes: à l’arrière du train, un vieux Massaï retourne dans la brousse accompagné de son petit-fils. Dans un autre compartiment, nous faisons la connaissance de l’entreprenante Ruki en route vers une nouvelle vie. Et plus avant dans le train, Peter, un prêtre charismatique, gagne de l’argent avec ses prières.

Drei Tage und Nächte rollt ein gut besetzter Zug durch Tansania. In der 3. Klasse sitzt der charismatische Massai Isaya mit seinem Enkel William, der sein Geld zu Grossvaters Unverständnis im urbanen Showbusiness verdient. In der Mittelklasse stossen wir auf die unternehmerische Rukia, die als junges Mädchen zwangsverheiratet wurde. Vorne im Zug, wo die 1. Klasse-Passagiere reisen, begegnen wir dem selbsternannten Priester Peter, der sich – ob gefragt oder nicht – den Sorgen seiner Mitreisenden annimmt. 

MIDNIGHT TRAVELER

Documentaire de Hassan Fazili
(Afghanistan, 2019, 87 min, VOfd)

15 décembre 2019

En présence du réalisateur

Menacé de mort par les Talibans, le réalisateur afghan Hassan Fazili, sa femme et leurs deux filles sont poussés sur les routes incertaines et dangereuses de l’exil. Leur périple dure trois longues années pendant lesquelles il filme, à l’aide de téléphones portables, sa famille et leur vie d’attente, de peur et d’ennui. Il filme aussi leur lutte quotidienne et l’amour qui les unit. Il filme pour ne pas devenir fou, pour ne pas être oublié. Ce désir impérieux de créer l’accompagne même dans les pires moments.

Eine Todesdrohung der Taliban bringt den afghanischen Regisseur Hassan Fazili und seine Frau Fatima Hussaini, ebenfalls Filmemacherin, derart in Gefahr, dass sie beschliessen, zusammen mit den beiden Töchtern Nargis und Zahra ins ferne Europa zu fliehen. Sie filmen die mehrjährige Reise mit ihren Mobiltelefonen. Als ProtagonistInnen im eigenen Film kommen sie oftmals in Gewissenskonflikt: Soll man die dramatischen Momente filmen oder ist der Gedanke an eine gute Filmszene mitten im Unglück unmoralisch?

En collaboration avec Visions du Réel on Tour

TALKING ABOUT TREES

Documentaire de Suhaib Gasmelbari
(Soudan/France, 2019, 93 min, VOf)

13 octobre 2019

Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb sont quatre cinéastes, idéalistes et amis depuis plus de 45 ans. Ils ont quitté le Soudan dans les années 1960-70 pour étudier le cinéma à l’étranger. Après des années de distance et d’exil, ils se réunissent dans leur patrie blessée avec l’espoir de réaliser enfin leur vieux rêve: rendre le cinéma à un pays où il n’y a plus de salle en activité, où les enfants ne connaissent pas l’expression «aller au cinéma». Où, avec plein d’humour, tout est à réinventer.

Suliman und drei weitere Mitglieder des sudanesischen Filmclubs haben sich vorgenommen, ein ehemaliges Kino wiederzubeleben. Angetrieben vom Wunsch, alte Filmbestände zu restaurieren und der einheimischen Filmgeschichte neue Aufmerksamkeit zu verschaffen, treffen sie aber immer wieder auf Widerstände. Zwischendurch sitzen sie zusammen und reden über die Vergangenheit im Exil und träumen von einem Sudan, in dem die Kunst und das Denken frei sein können.

AMAL

Documentaire de Mohamed Siam (Egypte/France, 2018, 83 min, VOf)

5 mai 2019
En collaboration avec Visions du Réel On Tour

Amal, 14 ans, est une vraie chipie. Elle souffle les bougies des autres, s’incruste dans l’univers très masculin des «ultras» cairotes, et tient tête à des policiers lors des manifestations. Si être une femme signifie renoncer à sa liberté, alors à quoi bon? Dans son parcours de l’adolescence vers l’âge adulte, elle se cherche au sein d’une société encore en quête de son impossible émancipation des vieux schémas patriarcaux, dont les fondements ont à peine été ébranlés par la vague des Printemps arabes.

Amal ist gerade mal 14 Jahre alt als sie während der ägyptischen Revolution, nach dem Tod ihres Freundes im Port Said-Stadion, auf dem Tahrir-Platz in die Proteste einstimmt. Als Mädchen unter Männern muss sie für Respekt und das Recht auf Teilnahme kämpfen, sowohl auf der Strasse als auch im Rest ihres Lebens. Der Film folgt ihr auf ihrem Weg von der rebellischen Jugendlichen zur jungen Frau, die nie aufhört, ihren Platz in dieser patriarchalischen Gesellschaft zu verteidigen.

MACHINES

Documentaire de Rahul Jain (Allemagne/Inde, 2018, 71 min, VOdf)

10 mars 2019

Dans un univers habité par une multitude de bruits, rempli de montagnes d’étoffes, composé de halles avec de gigantesques machines, partout des gens travaillent. Les uns ont les yeux vifs et concentrés, les autres sont fatigués et stoïques. Dans cette usine de textile du Gujarat, en Inde, sont confectionnés les habits qui peuplent nos armoires. Dans ce lieu de production de masse pour notre société mondialisée, le réalisateur donne la parole aux ouvriers et raconte une histoire d’inégalité, d’hommes et de machines.

Eine gigantische Textilfabrik in Gujarat, Indien. Es brodelt, zischt und rattert. Berge von Stoff, Hallen mit riesigen Maschinen, Korridore voller Dunstwolken. Überall Menschen, die arbeiten, sich zwischen den langen Schichten ausruhen, wieder arbeiten. Mit unvergesslichen Bildern und sorgfältig ausgewählten Interviews mit einzelnen Arbeitern erzählt Jain eine Geschichte von Ungleichheit und Unterdrückung an diesem Ort der Massenproduktion, in der Menschen wie Maschinen funktionieren müssen.

UNDER THE SUN

Documentaire de Vitaly Mansky (Russie/Allemagne/Corée du Nord, 2017, 106 min, VOf)

13 janvier 2019
En collaboration avec Visions du Réel On Tour

Le réalisateur russe Vitaly Mansky filme le quotidien d’une famille ordinaire dans le pays le plus fermé et le plus parfait du monde selon ses dirigeants, la Corée du Nord. Il suit Zin-Mi, une jeune fille qui se prépare à rejoindre l’Union des Enfants, première étape dans le système créé par Kim Il-sung. Mais durant le tournage, tous les décors et les situations sont orchestrés par des agents du régime. En laissant tourner sa caméra, Vitaly Mansky ne filme pas la réalité mais une représentation d’une vie réelle.

Während eines Jahres konnte Vitaly Mansky mit Genehmigung der Regierung in Nordkorea drehen. Im Mittelpunkt des Films steht der Alltag einer ganz gewöhnlichen Familie im – wie es seine Führer anpreisen – «besten Land der Welt». Wir sehen die Tochter, die sich auf den Eintritt in die Kinderunion vorbereitet, die Mutter und den Vater an ihren Arbeitsstätten. «Ich wollte einen Film über das reale Nordkorea drehen», sagt der Regisseur, «aber da gibt es kein reales Leben». Enthüllend und subversiv.