Documentaire de Asmae El Moudir (Maroc/Qatar/Arabie Séoudite/Egypte, 2023, 96 min, VOf)
12 janvier 2025
Cinéaste marocaine, Asmae n’a qu’une seule photo de son enfance, et encore, elle est persuadée qu’il ne s’agit pas vraiment d’elle. Déterminée à démêler mensonges et vérités, elle décide de faire parler les membres de sa famille en les faisant rejouer leur propre histoire. Grâce à une maquette du quartier de son enfance et à des figurines représentant ses proches, elle parvient à libérer la parole… Une exploration aussi minutieuse qu’émouvante des non-dits familiaux et des blessures de tout un peuple.
Die junge Filmemacherin Asmae El Moudir versucht, die Lügen zu entwirren, die ihre Familie umgeben. Was geschah wirklich in dieser Nacht im Jahr 1981, als Unruhen ihr Quartier in Casablanca erschütterten? Mit ihrem Vater bildet sie ihre damalige Strasse als Modell nach. Mit Figuren nach dem Ebenbild jedes einzelnen Bewohners spielt sie die Ereignisse dieser Nacht nach und kommt so der zentralen Rolle der Grossmutter auf die Spur. Eine Suche nach Wahrheit, die niemanden unberührt lässt.
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30 ans après sa disparition, que reste-t-il de la mémoire d’une mère qu’un fils n’a pas eu le temps de connaître? Gaël n’avait que cinq ans lorsque sa mère Didy est morte. Les souvenirs de sa présence se sont perdus dans la fureur des guerres civiles, du génocide et du sida qui ont ravagé le Burundi et le Rwanda et précipité l’exil du fils vers la Suisse. Aujourd’hui, il se risque à rouvrir les pages de son histoire familiale en partant à la rencontre de celles et ceux qui ont connu Didy, chacun en possédant un fragment.
«Didy ist überall», sagt Gaël Kamilindi zu Beginn seines Films. Doch eigentlich ist da nur eine riesige Leere. Um diese zu füllen, reist Gaël in Begleitung von François-Xavier Destors nach Ruanda und geht auf die Suche nach Spuren seiner Mutter Didy, die starb, als er fünf Jahre alt war. Erschütternde Archivaufnahmen treten in einen Dialog mit den Erinnerungen der Überlebenden und zeichnen das Porträt dieser Frau – und auch eines Ruanda, wie man es kaum kennt. Die Trauerarbeit beginnt.
Documentaire de JR (France/USA, 2024, 92 min, VOf)
13 avril 2025
C’est au coeur d’une prison des plus violentes des Etats-Unis que l’artiste JR s’installe et réalise avec une équipe de détenus une fresque géante. Certains prisonniers purgent des peines à perpétuité pour des crimes commis alors qu’ils n’étaient que mineurs. Vue du ciel, au-delà des murs de l’enceinte sous haute sécurité, leur fresque diffuse le message d’une envie de liberté et d’une volonté de rédemption. Un projet hors norme qui abat les murs et va ainsi à la rencontre d’hommes qui n’aspirent qu’à vivre et s’affranchir d’un destin macabre.
Im Hochsicherheitstrakt Tehachapi in Kalifornien verbüssen manche Häftlinge ihre lebenslange Haftstrafe für Verbrechen, die sie als Minderjährige begangen haben. Im Oktober 2019 erhält der französische Künstler JR die Erlaubnis, dort sein neues Werk mithilfe der Gefangenen zu kreieren. Durch sein Wandmalereiprojekt übermittelt JR die Porträts und Geschichten dieser Männer und bietet einen anderen Blick auf das Gefängnismilieu, das wir so gut zu kennen glauben.
Ce coin du monde recèle les plus belles montagnes sur lesquelles s’accrochent des villages où semblent régner la quiétude et la tranquillité de ses habitants. Cet environnement aurait pu permettre à cette famille d’élever ses enfants dans l’insouciance. Malheureusement ce coin du monde se trouve en Afghanistan et la famille dont on parle est Hazara. Ce documentaire témoigne d’un combat quotidien où l’amour et la poésie apportent un peu de douceur.
In den Bergen Afghanistans versucht eine Familie, die der unterdrückten ethnischen Gruppe der Hazaras angehört, den plötzlichen Tod ihrer Tochter Zahra aufzuklären. Diese war zum Studium nach Kabul gegangen. Die Stimme ihrer Schwester Freshta berichtet von den unzähligen Stunden unterwegs sowie den administrativen und technologischen Hürden, um Gerechtigkeit zu erlangen… Bis hin zur Machtübernahme der Taliban. Ein bewegender, aber auch poetischer Film, der Einblick in die Komplexität des Landes gibt.
Documentaire de Alexander Abaturov (France/Suisse, 2023, 88 min, VOf)
14 avril 2024
En collaboration avec Visions du Réel en Tour
Loin de Moscou, à l’extrême nord-ouest de la Sibérie, les feux de forêt géants se multiplient à cause du réchauffement climatique. Les coûts d’une intervention dans ces contrées sauvages étant jugés trop élevés, on laisse les terres brûler. Abandonnés par les autorités locales, les habitants de Shologun se rassemblent pour combattre ce «dragon» qui ravage la forêt, leur paradis. Un paradis que chaleur et nuages transforment en enfer.
Im Sommer 2021 verwüsteten gigantische Brände 19 Millionen Hektar Wald in Russland, die meisten davon in Sibirien. Im Nordosten der Region liegt das Dorf Shologun wo die Rauchwolken immer dichter und die Hitze immer bedrohlicher wird. Die vom Wind hergewehte Asche verbreitet alarmierende Nachrichten: Die Taiga steht in Flammen, und diese kommen immer näher. Vom Staat im Stich gelassen, mobilisieren sich die Einwohner, um sich der Feuersbrunst, die sie den «Drachen» nennen, entgegen zu stellen.
Documentaire de Steffi Niederzoll (Allemagne/Iran, 2023, 97 min, VOf)
14 janvier 2024
Reyhaneh Jabarri, jeune étudiante iranienne, pétillante, croise le chemin d’un homme qui prétend pouvoir l’aider. Alors qu’il tente de la violer, elle le poignarde et se retrouve accusée de meurtre et condamnée à mort. A l’aide d’images tournées clandestinement, d’appels téléphoniques et de lettres de Reyhaneh et de témoignages de proches, ce récit nous rend témoin du combat d’une famille contre un système judiciaire corrompu. Et l’histoire de Reyhaneh fait écho aux manifestations des derniers mois en Iran.
Im Jahr 2007 ersticht die 19-jährige Reyhaneh Jabbari in Teheran den Mann, der sie gerade vergewaltigen will. Sie wird des Mordes angeklagt und zum Tode verurteilt. Dank heimlich aufgenommener Videos, die von Reyhanehs Familie zur Verfügung gestellt wurden, ihrer Zeugenaussagen und der Briefe, die Reyhaneh im Gefängnis geschrieben hat, zeichnet der Film das Schicksal einer Frau nach, die über die Landesgrenzen hinaus zu einem Symbol für Widerstand und den Kampf für die Rechte der Frauen im Iran wurde.
Documentaire de Hanka Nobis (Pologne/Suisse, 2023, 84 min, VOdf)
12 novembre 2023
Antek a 22 ans et grandit dans une famille profondément religieuse et de droite radicale dans la Pologne contemporaine. Le catholicisme, le nationalisme et surtout le célibat définissent son univers. Pendant plusieurs années, la cinéaste Hanka Nobis le suit et voit Antek profiter de son influence croissante au sein de la Fraternité, un petit groupe de jeunes hommes partageant les mêmes idées. Mais lorsqu’il tombe amoureux, les doutes commencent à s’installer et sa vision du monde est profondément bouleversée.
Antek ist 22 Jahre alt und wächst in einer tiefreligiösen und rechtsradikalen Familie im heutigen Polen auf. Katholizismus, Nationalismus und vor allem das Zölibat bestimmen seine Welt. Über mehrere Jahre hinweg folgt ihm die Filmemacherin Hanka Nobis und beobachtet, wie Antek seinen wachsenden Einfluss innerhalb der Bruderschaft, einer kleinen Gruppe gleichgesinnter junger Männer, geniesst. Doch als er sich verliebt, kommen Zweifel auf, und seine Weltanschauung wird tiefgreifend erschüttert.
Di fait partie de la minorité ethnique des Hmong au nord du Vietnam. Son quotidien est rythmé par l’école, l’utilisation de son téléphone portable et les disputes familiales. S’émanciper est son rêve et elle sait que continuer l’école serait le chemin le plus facile pour y arriver. Mais le Nouvel-An approche et Di et ses amies sont préoccupées par le rituel du «kidnapping de la mariée». A cette occasion, les jeunes hommes de la région vont tenter leur chance pour enlever leur future épouse.
Di gehört den Hmong an, einer ethnischen Minderheit im Norden Vietnams, in der Mädchen sehr jung verheiratet werden. Zusammen mit ihrer Familie wartet sie auf die Feierlichkeiten zum Mondneujahr, an denen traditionsgemäss junge Männer ihre künftigen Bräute entführen. Bei dem Versuch, dieses Ritual zu verstehen, ist die Filmemacherin zwischen dem Respekt für eine Kultur und der Gewalt einer Tradition hin- und hergerissen. Ein intuitiv gefilmtes Erstlingswerk, das viele Fragen aufwirft.
Pour faciliter l'accès à la culture à ceux qui n'en ont pas forcément les moyens, nous mettons à disposition au moins 5 billets suspendus à chaque séance du CinéBrunch, à retirer à la caisse du cinéma le jour même, dès 10h30 (1 billet par personne).
Wir möchten den Zugang zur Kultur für die, die nicht unbedingt die Mittel dazu haben, erleichtern. Deshalb stellen wir bei jedem Film des CinéBrunch mindestens 5 «billets suspendus» zur Verfügung, abzuholen am Tag der Vorstellung selbst, ab 10.30 Uhr (1 Ticket pro Person).