C’est au coeur d’une prison des plus violentes des Etats-Unis que l’artiste JR s’installe et réalise avec une équipe de détenus une fresque géante. Certains prisonniers purgent des peines à perpétuité pour des crimes commis alors qu’ils n’étaient que mineurs. Vue du ciel, au-delà des murs de l’enceinte sous haute sécurité, leur fresque diffuse le message d’une envie de liberté et d’une volonté de rédemption. Un projet hors norme qui abat les murs et va ainsi à la rencontre d’hommes qui n’aspirent qu’à vivre et s’affranchir d’un destin macabre.
Im Hochsicherheitstrakt Tehachapi in Kalifornien verbüssen manche Häftlinge ihre lebenslange Haftstrafe für Verbrechen, die sie als Minderjährige begangen haben. Im Oktober 2019 erhält der französische Künstler JR die Erlaubnis, dort sein neues Werk mithilfe der Gefangenen zu kreieren. Durch sein Wandmalereiprojekt übermittelt JR die Porträts und Geschichten dieser Männer und bietet einen anderen Blick auf das Gefängnismilieu, das wir so gut zu kennen glauben.
Donya a 20 ans et habite à Fremont en Californie, dans un immeuble réunissant plusieurs familles qui ont quitté l’Afghanistan. Ayant travaillé comme interprète pour les Américains, elle a fui Kaboul et se sent coupable vis-à-vis de celles et ceux qui n’ont pas pu partir. Elle travaille maintenant dans une fabrique de «fortune cookies». Donya souffre de solitude mais elle est patiente et prête à consulter un psy. Et un jour, elle décide de laisser agir la chance en glissant un message d’amour dans un cookie.
Wo besser nach dem Glück suchen als in einer Glückskekse-Fabrik? Donya hat als Übersetzerin in ihrer afghanischen Heimat für die US-Regierung gearbeitet und konnte sich im letzten Moment absetzen. Jetzt lebt sie im kalifornischen Fremont, arbeitet in der erwähnten Fabrik und versucht, mit ihrer Vergangenheit zurechtzukommen. Als sie zur Glückskeks-Weisheitenschreiberin befördert wird, ändert sich ihre Routine, und damit auch die ihrer Umgebung. Ein zärtliches Portrait in lakonischem Schwarz-Weiss.
Projection précédée du court-métrage OASIS (Canada, 14 min) de Justine Martin, gagnant des «Silver Wings», prix décerné par le CinéBrunch, à la dernière édition du Flying Film Festival.
Isra’a et Ahmed vivent avec leurs trois enfants à Aden, une ville du Yémen. Leur existence est marquée par la pauvreté, les pannes de courant et les pénuries d’eau. Lorsque Isra’a tombe enceinte, le couple décide de mettre fin à cette grossesse, ne pouvant pas se permettre d’avoir une quatrième bouche à nourrir. Ils tentent de trouver le soutien d’un médecin mais ils se heurtent à l’incompréhension dans un pays qui n’autorise l’avortement qu’en cas de danger pour la santé.
Isra’a und Ahmed leben mit ihren drei Kindern in der alten Hafenstadt Aden im Süden des Jemen. Als Isra’a unerwartet schwanger wird, gerät das Paar in eine Krise. Beide wissen, dass sie sich ein weiteres Kind nicht leisten können, und möchten daher die Schwangerschaft abbrechen. Abtreibungen sind im Jemen aber nur dann erlaubt, wenn die Gesundheit der Frau in Gefahr ist. Unaufgeregt und ohne Pathos erzählt, begleitet der Film das Paar auf seiner Odyssee auf der Suche nach einer Lösung.
Commentaires fermés sur THE BURDENED (Al Murhaqoon)
30 ans après sa disparition, que reste-t-il de la mémoire d’une mère qu’un fils n’a pas eu le temps de connaître? Gaël n’avait que cinq ans lorsque sa mère Didy est morte. Les souvenirs de sa présence se sont perdus dans la fureur des guerres civiles, du génocide et du sida qui ont ravagé le Burundi et le Rwanda et précipité l’exil du fils vers la Suisse. Aujourd’hui, il se risque à rouvrir les pages de son histoire familiale en partant à la rencontre de celles et ceux qui ont connu Didy, chacun en possédant un fragment.
«Didy ist überall», sagt Gaël Kamilindi zu Beginn seines Films. Doch eigentlich ist da nur eine riesige Leere. Um diese zu füllen, reist Gaël in Begleitung von François-Xavier Destors nach Ruanda und geht auf die Suche nach Spuren seiner Mutter Didy, die starb, als er fünf Jahre alt war. Erschütternde Archivaufnahmen treten in einen Dialog mit den Erinnerungen der Überlebenden und zeichnen das Porträt dieser Frau – und auch eines Ruanda, wie man es kaum kennt. Die Trauerarbeit beginnt.
Documentaire de Asmae El Moudir (Maroc/Qatar/Arabie Séoudite/Egypte, 2023, 96 min, VOf)
12 janvier 2025
Cinéaste marocaine, Asmae n’a qu’une seule photo de son enfance, et encore, elle est persuadée qu’il ne s’agit pas vraiment d’elle. Déterminée à démêler mensonges et vérités, elle décide de faire parler les membres de sa famille en les faisant rejouer leur propre histoire. Grâce à une maquette du quartier de son enfance et à des figurines représentant ses proches, elle parvient à libérer la parole… Une exploration aussi minutieuse qu’émouvante des non-dits familiaux et des blessures de tout un peuple.
Die junge Filmemacherin Asmae El Moudir versucht, die Lügen zu entwirren, die ihre Familie umgeben. Was geschah wirklich in dieser Nacht im Jahr 1981, als Unruhen ihr Quartier in Casablanca erschütterten? Mit ihrem Vater bildet sie ihre damalige Strasse als Modell nach. Mit Figuren nach dem Ebenbild jedes einzelnen Bewohners spielt sie die Ereignisse dieser Nacht nach und kommt so der zentralen Rolle der Grossmutter auf die Spur. Eine Suche nach Wahrheit, die niemanden unberührt lässt.
Commentaires fermés sur LA MERE DE TOUS LES MENSONGES
Mahin, veuve de 70 ans, mène une vie tranquille et agréable dans sa belle maison et son jardin au parfum de jasmin et d’épices. Elle décide cependant de sortir de son quotidien et d’écouter ses aspirations et ses envies. Et peut-être même de donner une nouvelle chance à la vie amoureuse. Elle redécouvre les endroits qu’elle aime à Téhéran et les subtiles possibilités de se libérer des contraintes d’un régime autoritaire. Lors d’une de ses sorties, elle fait une rencontre surprenante, avec qui elle décide de partager son gâteau préféré.
Seit ihre Tochter nach Europa emigriert ist, lebt die 70-jährige Witwe Mahin alleine in Teheran. Nach einem Nachmittag mit ihren Freundinnen beschliesst sie, der Liebe nochmals eine Chance zu geben. Unverhofft trifft sie bei ihrer Suche auf den Taxifahrer Faramarz. Aus dieser zufälligen Begegnung wird eine ebenso überraschende wie unvergessliche Nacht. Der Film erzählt nicht nur von der Liebe, sondern auch von den Möglichkeiten, sich gegen das autoritäre Regime des Irans zu emanzipieren.
Ce coin du monde recèle les plus belles montagnes sur lesquelles s’accrochent des villages où semblent régner la quiétude et la tranquillité de ses habitants. Cet environnement aurait pu permettre à cette famille d’élever ses enfants dans l’insouciance. Malheureusement ce coin du monde se trouve en Afghanistan et la famille dont on parle est Hazara. Ce documentaire témoigne d’un combat quotidien où l’amour et la poésie apportent un peu de douceur.
In den Bergen Afghanistans versucht eine Familie, die der unterdrückten ethnischen Gruppe der Hazaras angehört, den plötzlichen Tod ihrer Tochter Zahra aufzuklären. Diese war zum Studium nach Kabul gegangen. Die Stimme ihrer Schwester Freshta berichtet von den unzähligen Stunden unterwegs sowie den administrativen und technologischen Hürden, um Gerechtigkeit zu erlangen… Bis hin zur Machtübernahme der Taliban. Ein bewegender, aber auch poetischer Film, der Einblick in die Komplexität des Landes gibt.
Fiction de Levan Akin (Suède/Géorgie/Turquie, 2024, 105 min, VOdf)
13 octobre 2024
Lia, professeure retraitée, est à la recherche de Tekla, sa nièce disparue depuis longtemps de leur petit village en Géorgie. Elle apprend d’Achi, un jeune voisin, que Tekla se trouverait à Istanbul. Lia s’y rend alors avec Achi comme interprète et compagnon de voyage. Dans la métropole trépidante, où l’on vient pour se cacher dans l’incroyable diversité de la population, Lia et Achi partagent, malgré les difficultés, des moments émouvants d’amitié, d’empathie, de tolérance et d’envie de vivre et de laisser-vivre.
Die pensionierte Lehrerin Lia will unbedingt ihre Nichte Tekla, die seit langer Zeit verschwunden ist, wiederfinden. Ihr junger Nachbar Achi berichtet, dass ihre Nichte das kleine Dorf in Georgien für die grosse, frenetische Stadt Istanbul, wo alles möglich ist, verlassen hat. Zusammen mit Achi, der sich von dieser faszinierenden Metropole angezogen fühlt, beginnt Lia ihre Suche. Aber erst mit Hilfe der engagierten Anwältin Evrim können sie sich einen Weg durch Istanbuls Gassen und Hinterhöfe bahnen…
Pour faciliter l'accès à la culture à ceux qui n'en ont pas forcément les moyens, nous mettons à disposition au moins 5 billets suspendus à chaque séance du CinéBrunch, à retirer à la caisse du cinéma le jour même, dès 10h30 (1 billet par personne).
Wir möchten den Zugang zur Kultur für die, die nicht unbedingt die Mittel dazu haben, erleichtern. Deshalb stellen wir bei jedem Film des CinéBrunch mindestens 5 «billets suspendus» zur Verfügung, abzuholen am Tag der Vorstellung selbst, ab 10.30 Uhr (1 Ticket pro Person).