BROTHERS

Fiction d’Igaal Niddam
(Suisse-Israël, 2009, 116 min., VOf)

17 janvier 2010
En présence du réalisateur

Deux frères, que tout sépare, se retrouvent en Israël après des années de silence. Dan vit depuis 25 ans dans un kibboutz et s’engage pour un état laïc. Aharon, lui, est un grand érudit de la Torah et réside aux Etats-Unis. Il débarque à Jérusalem pour défendre les droits des étudiants d’une yeshiva refusant de faire le service militaire. Le conflit qui oppose les deux frères résonne avec les questionnements d’une société israélienne déchirée entre laïcs et religieux. Un déchirement qui fait l’effet d’une bombe à retardement.

Dan lebt seit 25 Jahren in einem Kibbutz, wo er sich der der Landarbeit widmet. Sein Bruder Aaron hingegen ist in den USA Doktor des Rechts und der Philosophie sowie ein bedeutender Tora-Gelehrter geworden. Nach Jahren ohne Kontakt begegnen sich die beiden in Israel wieder. Der tiefreligiöse Aaron soll hier die Rechte der Tora-Studenten verteidigen. Bei Dan stösst er damit auf wenig Gegenliebe. Der latente Konflikt zwischen den Brüdern spiegelt die Zerrissenheit der israelischen Gesellschaft.

THE TWO HORSES OF GENGHIS KHAN (Chingisiyn Hoyor Zagal)

Docu-Fiction de Byambasuren Davaa
(Mongolie, 2009, 91 min., VOdf)

6 décembre 2009

Urna promet à sa grand-mère mourante de ramener dans la famille le manche d’un violon à tête de cheval où sont gravés les versets d’une chanson décrivant la tumultueuse histoire de la Mongolie. Sa quête la mène à la rencontre de musiciens, shamans, luthiers ou simples compatriotes qui, chacun à leur manière, lui livreront une partie des réponses recherchées. Son périple au milieu des paysages de Mongolie est aussi l’occasion de découvrir son pays et ses racines. Par la réalisatrice de «L’Histoire du chameau qui pleure ».

Die bekannte Sängerin Urna macht sich auf den Weg, einen Geigenhals, in dem die Worte des Liedes „Die zwei Pferde des Dschingis Khan“ eingraviert sind, zurück in den Schoss der Familie zu bringen. Dies hat sie ihrer Grossmutter auf dem Sterbebett versprochen. Der Geigenhals ist der einzige verbliebene Teil dieses typisch mongolischen Instrumentes, das während der chinesischen Kulturrevolution zerbrach und verloren ging. Eine Reise durch die Landschaften der Mongolei und zurück zu ihren Wurzeln.

BIRDWATCHERS

Fiction de Marco Bechis
(Brésil, 2009, 108 min., VOdf)

8 novembre 2009

Après le suicide de deux des leurs dans leur réserve, un groupe d’indigènes brésiliens tente de récupérer les terres de leurs ancêtres, dans l’espoir de sauver et de redonner un peu d’espoir aux membres de leur tribu, les Guarani Kaiowa. Massivement déboisées, ces terres appartiennent désormais au propriétaire d’un ranch de bétail, prêt à tout pour les garder. La confrontation entre ces deux mondes diamétralement opposés devient inévitable…

Alkohol und Suizide zersetzen ein Volk. Eine Handvoll Indianer beschliesst daher, sich auf das Land zurückzuziehen, das einst ihren Ahnen gehörte. Die kleine Gruppe richtet sich auf dem Feld eines Grossgrundbesitzers ein, der erfolglos versucht, sie daran zu hindern. Die Jagd auf Nahrung erweist sich als schwierig, Arbeitsangebote werden ausgeschlagen, da der Lohn nicht zum Überleben reicht. Der Film inszeniert den Überlebenskampf der Guarani-Kaiowa Indianer – obwohl Fiktion, leider überaus realistisch.

TABOUS (Zohre & Manouchehr)

Documentaire de Mitra Farahani
(France-Iran, 2004, 75 min., VOf)

11 octobre 2009

Téhéran est l’endroit où l’on imagine la parole amoureuse indicibile, retenue avant même d’être censurée. Dans ce documentaire cru et poétique bousculant les clichés, hommes et femmes de milieux différents livrent des confessions sensuelles, déprimées, heureuses ou pétries d’hypocrisie. Ils lèvent ainsi le voile sur une société tiraillée entre édits religieux, poids de la tradition et désirs d’émancipation. Sous un angle intime, un témoignage inédit de la profonde fracture divisant l’Iran.
<p style= »text-align: right; »><em>Der Dokumentarfilm der Iranerin Mitra Farahani beleuchtet das Tabu-Thema Sexualität und Liebe in ihrem Heimatland. Sie konfrontiert unterschiedlichste Menschen mit dieser brisanten Thematik und erlaubt sich, sehr persönliche und intime Aussagen filmisch festzuhalten. Frauen und Männer, Religiöse und Prostituierte, Junge und Alte kommen zu Wort, die Diversität der Aussagen und Meinungen ist dementsprechend gross. Parallel dazu wird ein erotisches Gedicht in wunderschöne Bilder umgesetzt.</em></p>

La Maison Jaune

Fiction de Amor Hakkar
(Algérie-France 2007, 82 min.) VOdf

Prix œcuménique et Prix du Jury
des jeunes Festival de Locarno 2007

03 mai 2009

La nouvelle du décès d’un jeune gendarme affecte profondément sa famille, paysans de la région montagneuse des Aurès dans l’est de l’Algérie. Juché sur son modeste véhicule agricole, le père Mouloud parcourt plus d’une centaine de kilomètres pour récupérer le corps de son fils. Devant faire face ensuite au sourd chagrin de sa femme, il use de plusieurs moyens et astuces, avec la complicité de sa fille aînée Aya, pour trouver ce qui redonnera le sourire aux siens. Lentement, le goût de la vie s’immisce à nouveau au cœur du foyer endeuillé.


Fatima wird von einer tiefen Traurigkeit überwältigt, als sie die Nachricht vom Tod ihres ältesten Sohnes erhält. Um den Sohn bestatten zu können macht sich Mouloud, ihr Mann, auf den Weg, dessen Körper nach Hause zu bringen. Die Reise tritt er mit einem Dreiradtraktor an, Verkehrsregeln scheinen für ihn nicht zu existieren. Zusammen mit seinen Töchtern versucht er, seiner Frau das Lächeln wieder zu schenken. Der Regisseur lässt in seinem Film der Langsamkeit und den warmen, menschlichen Begegnungen viel Platz.

Frontières

Fiction de Mostefa Djadjam
(France-Algérie 2002, 105 min.) Vof

05 avr. 2009

Ce road movie nous emmène dans le périlleux voyage de sept Africains, du Sénégal jusqu’au détroit de Gibraltar. Avec le même but, le même idéal de gagner l’Europe, chacun se risque sur un chemin semé d’obstacles que l’on tente de passer tantôt grâce à la solidarité et l’entraide, tantôt en ne faisant confiance qu’à son seul instinct de survie. D’une brûlante actualité, l’aventure humaine de l’immigration clandestine est traitée à la fois avec humour et gravité dans ce film, sous la forme d’un parcours initiatique à l’issue incertaine pour tous.

Eine Gruppe von Menschen aus verschiedenen afrikanischen Ländern versucht «illegal» nach Europa zu gelangen. Sie überschreiten die Grenzen von Senegal, Algerien und Marokko, bis sie sich vor den Toren Europas befinden. Je länger die Reise dauert, desto verlockender erscheint das Ziel, schon weil ein Zurück kaum mehr möglich ist. Zu viel wurde investiert, zu sehr haben sich die Menschen durch die Reise verändert. Was wir sonst als Zeitungsmeldung überfliegen, zeigt dieser
Film aus einer Perspektive, die den einzelnen Menschen ins Blickfeld rückt.

No More Smoke Signals

Documentaire de Fanny Bräuning
(Suisse 2008, 90 min.) Vodf

12 oct. 2008

En présence de la réalisatrice

Les Sioux appellent leur peuple: au milieu du paysage aride de la réserve des Sioux Lakota de Pine Ridge (dans le Dakota du Sud), ils gérent une station radio avec les moyens les plus simples. Le personnel modeste, habité d’un engagement parfois chaotique, émet quotidiennement nouvelles, divertissement et reportages. Loin des signaux de fumée, la station est à la fois vecteur identitaire et canal privilégié d’information pour cette communauté, permettant une approche réaliste et sans désespoir de la vie actuelle des Lakota.

In einem bitterarmen Reservat der Lakota-Sioux in South Dakota betreibt eine von chaotischem Idealismus beseelte Belegschaft den Radiosender «Kili Radio». Gegründet in den 70er Jahren von Aktivisten der indianischen Widerstandsbewegung, sendet die «Voice of the Lakota Nation» Signale statt Rauchzeichen durch die Weite der grandiosen Landschaft. Ihre Arbeit zwischen indianischem Mythos und Armut wird mit viel Musik untermalt, die mit Humor und Melancholie vom heutigen Leben erzählt.

Pure Coolness

Fiction de Ernest Abdyjaparov
(Kirghizistan 2007, 95 min.) VOdf

09 nov. 2008

Une jeune citadine suit son fiancé dans son village de montagne, où la tradition ancestrale de l’enlèvement des épouses par la famille du prétendant perdure encore de manière vivace. Suite à d’imprévisibles péripéties, entre amour et trahison, Asema se retrouve choisie par erreur, enlevée et mariée contre son gré au jeune berger Sagyn. Malgré la contrainte, elle apprend à connaître, voire à aimer, son nouveau mari, tout en se familiarisant petit à petit avec bonheur à son nouvel environnement, magnifique nature des montagnes kirghizes.

Asema, ein modernes Mädchen aus einer städtischen Familie, fährt mit ihrem künftigen Ehemann in sein Dorf. Dort lernt sie eine uralte kirgisische Tradition kennen: die Entführung der Braut. Wer es schafft, die künftige Frau eines Anderen zu entführen, darf sie behalten. Ernest Abdyjaparov zeigt seine Heimat im Wandel und erlaubt sich in amüsanter Art, auch die Traditionen zu ironisieren. Er hat dabei manch Augenzwinkern übrig für die verschlungenen Wege von Loyalität, Betrug und Liebe.