THE WALL OF SHADOWS

Documentaire de Eliza Kubarska
(Pologne, 2020, 94 min, VOdf)

Film disponible à domicile – Lien VOD ici

Une famille de sherpas, sollicitée par des alpinistes pour escalader une face invaincue de l’imposant Kumbhakarna (Jannu) au Népal, se trouve confrontée à un dilemme. Le sommet est extrêmement difficile et considéré comme une montagne sacrée, inviolable. Si le père aimerait gagner l’argent nécessaire aux études de son fils, la mère, une femme pugnace et droite, s’oppose à ce qu’on escalade le corps de Dieu. Cédant aux aspirations de son fils, elle accepte néanmoins de participer à l’expédition.

Als eine Sherpa-Familie von einer Gruppe Bergsteiger angefragt wird, einen Treck über die bisher unbezwungene Ostwand des Kumbhakarna in Nepal anzuführen, steht sie vor einem Dilemma. Der Gipfel ist nicht nur anspruchsvoller als der Mount Everest, sondern gilt auch als heiliger Berg, der nicht bestiegen werden darf. Der Vater möchte mit der Expedition das nötige Geld für die Ausbildung seines Sohnes verdienen, die Mutter warnt davor, den Berg zu entweihen. Schliesslich brechen sie trotzdem auf…

YALDA, LA NUIT DU PARDON

Fiction de Massoud Bakhshi
(Iran/France/Liban/Suisse, 2020, 89 min, VOf)

18 octobre 2020
En présence du réalisateur

Iran, de nos jours. La jeune Maryam, 22 ans, tue accidentellement son mari Nasser, 65 ans. Elle est condamnée à mort. La seule personne qui puisse la sauver est Mona, la fille de Nasser, car son pardon suffirait à faire gracier la jeune épouse. Mais c’est devant des millions de spectateurs, dans le cadre d’une émission de téléréalité et le temps d’une soirée sous haute tension, que Maryam devra convaincre Mona de lui octroyer son pardon. En Iran ce show télévisuel existe et il a inspiré cette fiction.

Die junge Iranerin Maryam wurde zum Tode verurteilt, weil sie Nasser umgebracht haben soll. Mit diesem – ein gutes Stück älter als sie – hatte sie in einer «Zeitehe» gelebt. In einer beliebten Reality-TV-Show hat sie die Gelegenheit, seine Tochter, zu der sie immer ein gutes Verhältnis hatte, um Vergebung zu bitten und somit der Todesstrafe zu entgehen. Und auch das Publikum kann per SMS mitentscheiden… Doch das Ganze läuft nicht ganz so reibungslos ab, wie vom Produzenten der Sendung geplant.

Début de saison 2020-21

La programmation de la saison 2020/2021 est presque bouclée, nous nous réjouissons de vous la présenter bientôt! D’ici là, réservez-vous déjà la première date de la saison: c’est le 18 octobre 2020.
Et n’oubliez pas notre séance de rattrapage de STILL RECORDING, film que nous n’avons pas pu montrer la saison passé, le dimanche 27 septembre à 11 h au cinemotion REX (abos de la saison passée valables). A cette occasion, nous vous présenterons aussi le programme de la nouvelle saison.

Die Programmation der Saison 2019/20 steht schon fast, wir freuen uns, sie Ihnen bald vorstellen zu können! Bis dahin, reservieren Sie sich schon das erste Datum der Saison: 18. Oktober 2020.
Und nicht zu vergessen: der Film STILL RECORDING, den wir in der letzten Saison nicht zeigen konnte, können Sie am Sonntag 27. September um 11h im cinemotion REX nachholen (Abos der letzten Saison gültig). Wir werden Ihnen dann auch die Filme der neuen Saison präsentieren.

STILL RECORDING

Documentaire de Saeed Al Batal & Ghiath Ayoub
(Syrie, 2019, 128 min, VOf)

Séance de rattrapage le 27 sept. 2020 à 11h

En 2011, Saeed quitte Damas pour Douma (Ghouta orientale) et participe à la révolution syrienne. Pendant plus de quatre ans, Saeed et son ami Milad qui l’a rejoint, filment un quotidien rythmé par les bombardements, les rires, la musique, la mort, la folie. Devant cette brutalité, les réalisateurs s’interrogent: quel est l’usage de l’art dans cette réalité si violente? Quelle est son utilité par rapport aux gens plus simples et modestes qui font la révolution et qui se retrouvent face à la mort?

Die filmbegeisterten syrischen Kunststudenten Milad und Saeed beschliessen, mitten im Bürgerkrieg Damaskus zu verlassen, um in der von Rebellen besetzten Stadt Douma zu leben und zu arbeiten. Inmitten der Ausschreitungen beginnen sie mit ihren Kameras und ein paar Gleichgesinnten den Alltag um sie herum festzuhalten. Als Chronisten des Krieges richten die Männer ihre Kameras auf alles, was die Bevölkerung in dieser Zeit bewegt. Ein wichtiger Film, der unseren Blickwinkel auf diesen Krieg erweitert.

NUESTRAS MADRES

Fiction de César Diaz
(Guatemala/France, 2019, 91 min, VOdf)

Sera dans la programmation habituelle de cinemotion Rex

Guatemala, 2018. Le pays vit au rythme du procès des militaires à l’origine de la guerre civile. Les témoignages des victimes s’enchaînent. Ernesto, anthropologue à la Fondation médico-légale, travaille à l’identification des disparus. Un jour, à travers le récit d’une femme, il croit déceler une piste lui permettant de retrouver la trace de son père, guérillero disparu pendant la guerre. Contre l’avis de sa mère, il plonge à corps perdu dans le dossier, à la recherche de la vérité et de la résilience.

Guatemala im Jahr 2018. Das Land wird von einem Prozess gegen hochrangige Militärs erschüttert, die einst einen Bürgerkrieg entfacht hatten. Ernesto, ein junger Forensiker, hilft dabei, die Menschen zu identifizieren, die während dieser Zeit verschwanden. Eines Tages glaubt er in den Erzählungen einer Frau eine Spur seines Vaters gefunden zu haben, eines Guerillakämpfers, der ebenfalls zu den Verschwundenen jener dunklen Zeit gehörte. Gegen den Willen seiner Mutter geht er dieser Spur nach.

TANZANIA TRANSIT

Documentaire de Jeroen Van Velzen
(Pays-Bas/Tanzanie, 2018, 75 min, VOf)

15 mars 2020

Un train traversant la Tanzanie devient l’espace d’un voyage un microcosme où les passagers sont piégés dans un système de corruption, d’oppression et de pauvreté. Trois personnages, trois classes différentes: à l’arrière du train, un vieux Massaï retourne dans la brousse accompagné de son petit-fils. Dans un autre compartiment, nous faisons la connaissance de l’entreprenante Ruki en route vers une nouvelle vie. Et plus avant dans le train, Peter, un prêtre charismatique, gagne de l’argent avec ses prières.

Drei Tage und Nächte rollt ein gut besetzter Zug durch Tansania. In der 3. Klasse sitzt der charismatische Massai Isaya mit seinem Enkel William, der sein Geld zu Grossvaters Unverständnis im urbanen Showbusiness verdient. In der Mittelklasse stossen wir auf die unternehmerische Rukia, die als junges Mädchen zwangsverheiratet wurde. Vorne im Zug, wo die 1. Klasse-Passagiere reisen, begegnen wir dem selbsternannten Priester Peter, der sich – ob gefragt oder nicht – den Sorgen seiner Mitreisenden annimmt. 

SIBEL

Fiction de Çagla Zencirci & Guillaume Giovanetti
(Turquie/France, 2018, 95 min, VOf)

9 février 2020

Sibel, 25 ans, vit avec son père et sa sœur dans un village isolé des montagnes de la mer Noire en Turquie. Sibel est muette mais communique grâce à la langue sifflée ancestrale de la région. Rejetée par les autres habitants, elle traque sans relâche un loup qui rôderait dans la forêt voisine, objet de fantasmes et de craintes des femmes du village. C’est là que sa route croise un fugitif. Blessé, menaçant et vulnérable, il pose, pour la première fois, un regard neuf sur elle.

Sibel, die älteste Tochter des Bürgermeisters, wird von den Frauen ihres Dorfes zur Aussenseiterin gestempelt. Sie ist stumm, kann aber dank einer in der Region verbreiteten Pfeifsprache kommunizieren. Die Schrotflinte geschultert, lässt die junge Frau die Lästermäuler in der Teeplantage zurück, versorgt eine ausgestossene, verwirrte Alte in ihrer Berghütte und jagt unablässig einen Wolf, der im benachbarten Wald herumstreunen soll und bei den Frauen des Dorfes Ängste und Fantasien auslöst.

LA TENDRE INDIFFERENCE DU MONDE

Fiction de Adilkhan Yerzhanov
(Kazakhstan/France, 2018, 99 min, VOf)

12 janvier 2020

La jeune et belle Saltanat doit accepter de se marier avec un vieil ami de son oncle, afin de rembourser les dettes familiales. Escortée par Kuandyk, son ami d’enfance et amoureux transi, Saltanat quitte son village pour la ville, pour l’inconnu. Les deux jeunes gens se retrouvent entraînés malgré eux dans une suite d’événements cruels et tentent de résister, par leur candeur et leur complicité, à une société brutale et corrompue. Une fable poétique et cruelle, visuellement très originale.

Nach dem frühen Tod ihres Vaters muss Saltanat ihr idyllisches Leben auf dem Land aufgeben und in die Stadt ziehen. Dort hofft sie, einen Weg zu finden, um die Familienschulden zu bezahlen, die ihre Mutter ins Gefängnis gebracht haben. Ein Onkel stellt ihr einen vermögenden Mann vor, der verspricht, sie zu heiraten und die Schulden zu übernehmen. Kuandyk, Saltanats Freund seit Kindheitstagen, ist arm, aber ihr treu ergeben. Er ist ihr in die Stadt gefolgt und versucht ihr auf seine Weise zu helfen.